Titre: Les oiseaux
Réalisateur: Alfred Hitchcock
Année : 1963
Résumé : Mélanie, Une jeune femme de San Francisco rencontre un homme, Mitch, dans une animalerie. il lui dit alors qu’il veut des inséparables. Mélanie trouvant ce jeune homme bien attirant décide d’aller porter chez lui les inséparables mais elle apprend qu’il est parti toute la fin de semaine à Bodega Bay. Elle décide d’y aller. En revenant d’aller lui porter les inséparables en bateau, Mélanie se fait attaquer par une mouette. C’est le tout début d’une série d’attaque préparé par les oiseaux de la Bay. Une histoire d’amour s’installe entre Mitch et Mélanie mais celle-ci sera troubler par les attaques meurtrières des oiseaux qui s’en prennent même aux enfants. Un suspense qui nous tient en haleine du début jusqu’à la fin.
5 éléments du langage cinématographique :
Champ Contre Champ : Lorsque Mélanie et Mitch sont en haut de la colline de sable pendant la fête de Cathy, ils parlent et on voit alors un bon échange de champ contre champ.
Vue en plongée : Lorsque la mère de Mitch est dans son lit et Mélanie lui apporte du thé, elle commence à parler qu’elle n’Est pas une femme forte et pour montrer cette vulnérabilité la caméra est placé en plongé sur le personnage.
McGuffin : Au tout début du récit Mélanie achète des inséparables et on pense alors à ce moment que l’histoire tournera autour de ses deux inséparables puisque le film s’appelle les oiseaux mais les inséparables ne sont qu’un prétexte.
L’utilisation de l’escalier : comme j’ai pu lire dans les articles sur Hitchcock, il utilise souvent les escaliers pour installer une émotion dans ses films. Cet effet est certainement utiliser dans les oiseaux. En effet, lorsque Mélanie entend un bruit d’aile dans la maison elle se rend compte que c’Est en haut et elle doit monter les escaliers, on monte la tension d’un cran tout au long de l’ascension.
Le voyage : Durant le film on se déplace beaucoup et ce déplacement à pour but de montrer que les femmes peuvent elles aussi conduite et avoir un rôle de contrôle dans le film. On peut imager cette scène entre autre lorsque Mélanie se rend chez Mitch par bateau ou c’est elle seule qui conduit le bateau. C’est une idée tout à fait moderne pour le temps qu’Hitchcock essai d’incorporer à ses œuvres.
Cameo : Hitchcock fait dans ce film son célèbre cameo au tout début du film lorsque Mélanie entre dans l’animalerie il en sort avec ses deux chiens, qui sont réellement les siens, qu’il affectionne particulièrement.
Critique : je n’ai pas détesté le film Les oiseaux d’Alfred Hitchcock. En effet, je pense avoir apprécié tout le film sauf la fin. Je trouve qu’on reste un peu sur notre faim et que le punch que l’on attendait n’est pas nécessairement venu. Bref pour le reste je dois avouer que le film en tant que tel était un réel chef d’œuvre. En premier lieu, la trame sonore était troublante et poignante à la fois. Le bruit des oiseaux qui devient omniprésent dans le film devient un élément de peur et est utilisé au bon moment. La trame sonore qui n'est seulement que des bruits d'oiseaux est un très bon ajout pour nous suspendre d’avantage au film. Aussi, Hitchcock à réaliser un travail de maitre dans la façon de filmer son film. On peut comparer plusieurs scènes du film à la mythique scène de la douche puisque la vitesse des changements de plan pour faire monter la tension est utilisée de la même façon. Tous les éléments pour créer un bon suspense sont présents dans ce film qui est impeccable dans sa réalisation. Les décors et l’utilisation des oiseaux n’étaient pas non plus un élément facile à gérer, c’est pourquoi le yellow screen était de mise et celui-ci a été utilisé de manière brillante puisque le blue screen comportait quelques inconvénients qui auraient nui à la qualité du film. Bref un film d’une qualité cinématographique remarquable qui mérite sans contredit sa cote de chef d’œuvre.
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